Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Trafic des ressources naturelles de Madagascar: Parlons-en!
10 mars 2015

IMPUISSANCE DE L’ADMINISTRATION ET REGNE DES TRAFIQUANTS

Points d’évacuations de bois de rose bien connus par les agents de forêts et ceux de la gendarmerie : 

Les points d’évacuations de bois précieux  en provenance des parc nationaux de Makira, Marojejy, Masoala sont connus par les agents des eaux et forêts et par les forces de l’ordre présents dans les circonscriptions  concernées et  l’accessibilité de ces zones fait en sorte qu’ il s’avère difficile pour les trafiquants de changer de trajectoire d’évacuation (Makira  (,Rantabe, Anandrivola), Masoala (Ambanizana, Vinanivao,Fampotakely, Ratsianarana), Marojejy (Mandena, Maroambihy). Le contrôle d’évacuation devrait être alors plus facile, toutefois le nombre d’agents de force de l’ordre, ce, des agents des eaux et forêts  demeurent un grand facteur limitant (Rantabe : principal point d’évacuation et d’ embarquement de bois de rose en provenance de Makira mais seulement 05 gendarmes  au niveau de la poste avancée de la gendarmerie, ces agents se déclaraient impuissant , ne pouvant rien faire qu’observer le va et vient des petits bateaux transbordant les rondins de  bois de rose vers le large de la baie d’Antongil .

 

7

Exploitation illégale de bois de rose : considérée comme une activité économique légale ?

Toutes les personnes rencontrées dans la région de SAVA et à Maroantsetra ont une très bonne connaissance de l’organisation de la filière bois de rose et surtout les liens entre tous les acteurs, non seulement leurs noms, leurs adresses mais aussi leur site  d’exploitation et point d’embarquement.

Ces gens circulent librement  au vu et au su de tous, et se comportent comme les opérateurs économiques légales, effectuant des différents œuvres sociales (réparations des routes et sentiers au sein de la ville d’Antalaha (principal fief des patrons), réhabilitation des églises ect.. 

 

Les trafiquants sèment  la terreur au sein des villages croisant leurs chemins 

Au début  de l’effervescence de l’affaire bois de rose dans la partie de Marojejy (2011), les villages situant à la porte d’entrée du parc   avec leurs communes respectifs ont essayé de mettre en place  des barrages pour empêcher la circulation des camions transportant les bois précieux et pour faciliter le contrôle des personnes  entrant dans le parc. Face à cette résistance de la population locale, les trafiquants n’ont pas tardé à faire de l’intimidation, en commençant par l’envoi de ses commissionnaires pour avertir la population de leur  arrivée massive  et l’enlèvement   des barrages.

La population locale ne s’est laissée pas faire et a maintenu leurs barrages. Une fois arrivée dans le premier village, les trafiquants  et ses lieutenants ont menacé de bruler  tout de suite ce village au cas où la population résiste. Les notables du village et le maire n’avaient plus d’autre choix que lâcher prise en ordonnant l’enlèvement du barrage.

Le même scénario s’est reproduit  au Cap Est ( Ampanavoana, Ambohitralanana) , Masoala ( Ambanizana) 

Publicité
Publicité
Commentaires
Trafic des ressources naturelles de Madagascar: Parlons-en!
  • Journalistes ou simples citoyens? Partagez vos infos avec preuve sur les trafics des ressources naturelles de Madagascar à traficmadagascar@yahoo.fr [!!Contacts confidentiels!!] Vos avis sont libres aussi en cliquant sur "commentaire" en bas des articles
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité