Exploitation illicite – Mystère sur le bois de rose à Hong Kong

En cours d’enquête. Peu d’informations sont encore connues sur le trafic illicite de 7015 rondins de bois de rose saisis à Hong Kong le 8 octobre. « En ce qui concerne la saisie de bois de rose à Hong Kong, l’enquête est en cours. Le service des douanes est aussi sur cette affaire. On est en train d’attendre les résultats des enquêtes  pour savoir la provenance des bois de rose, et les gens qui les ont  envoyés », a affirmé  Ralava Beboarimisa, ministre de l’Environnement, de l’écologie, de la mer et des forêts lors d’un point de presse dans les locaux du ministère à Antsahavola hier. Les douanes malgaches, en coopération avec celles de Hong Kong, mènent actuellement l’enquête.
Interrogé sur l’échec des efforts du gouvernement sur la lutte contre le trafic de bois de rose, Ralava Bebo­arimisa affirme qu’« il n’y a plus de coupe fraiche. Ces bois de rose ne proviennent pas des aires protégées. Il n’y a plus d’exploitations ni défrichements dans les parcs nationaux et les aires protégées, grâce aux mesures qui ont été déjà prises comme la sécurisation des frontières grâce à la collaboration avec les partenaires environnementaux ». Des opérations d’arrêt des coupes illicites de bois de rose, le contrôle et la surveillance, la réhabilitation des espaces dégradés, et des actions socio-économiques figurent parmi les décisions prises dans le plan.
Ralava Beboarimisa assure que les bois de rose seront restitués à l’État malga­che. « Madagascar est tenu par la signature de la convention du Cites. Après les résultats des enquêtes, nous faisons une demande d’autorisation pour la vente aux enchères auprès de la Cites, et c’est à travers l’autorisation que nous allons procéder par la suite aux ventes », a-t-il ajouté. La totalité des rondins pèse plus de 1000 tonnes, et est estimée à 5 millions de dollars, soit 17 milliards d’ariary.
Le commerce du bois de rose figure dans l’annexe III de la Convention sur le commerce international des
espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Cette disposition vise à contribuer à la détection des fraudes, et donnera accès aux pays d’exportation et d’importation à des informations vitales sur le commerce qui  oblige les propriétaires de la marchandise à présenter un certificat sur l’origine des produits couverts par l’inscription.

Sandra Miora Hafalianavalona

20.10.2015

http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/exploitation-illicite-mystere-sur-le-bois-de-rose-a-hong-kong-45915/

Comments

[anais]

Mystère??? on n'y croit pas!!